1/ Présentez-vous en quelques lignes. Quel est votre parcours et pourquoi avez-vous choisi l'IAE Bordeaux pour effectuer votre master ?
Je m’appelle Guillaume Cazcarra, j’ai 20 ans et je suis bordelais. Passionné de sport, j’ai d’abord tendu vers le journalisme sportif. Après 3 ans et 18 refus divers, j’ai enfin été admis en 2021 à la première école de journalisme de France, l’ESJ Lille. Mais il ne m’a pas fallu 2 mois pour comprendre que je n’étais pas fait pour ce métier. À raconter, je préférais faire, créer, entreprendre. Et le rêve de tout jeune entrepreneur qui fait des études, c’est d’avoir le temps de faire les deux correctement, concilier pratique et théorie. Je ne voulais pas être un entrepreneur qui délaisse les cours ou un étudiant qui n’entreprend que dans son salon. À l’IAE Bordeaux, j’ai trouvé cette liberté.
2/ Parlez-nous de votre projet Hexacup ? De vos projets de développement ?
En 2020, juste après le confinement, j’ai voulu créer une compétition de football un peu originale. Une application ouverte à tous les 15-25 ans, complétement gratuite, pour organiser des matchs en autonomie, avec un classement. La seule contrepartie qu’on demande aux jeunes, c’est de s’engager avec nous pour la planète, avec des ramassages de déchets s’ils veulent jouer le tournoi. Et en 2 ans, on est passés de 50 joueurs à Bordeaux, à plus de 12 000 aujourd’hui dans 20 villes en France.
On a même signé un partenariat avec le FC Girondins de Bordeaux et le Paris FC, des clubs de foot professionnels. Le 13 mai, dans 11 villes en France, on organise avec The Sea Cleaners un immense ramassage de déchets avec nos jeunes. Et l’année prochaine, on va sans doute s’ouvrir à d’autres pays et d’autres sports. Au départ, je voulais juste rendre le sport plus accessible à côté de chez moi, et qu’on s’engage tous ensemble pour l’écologie. Ça a dépassé toutes mes espérances !
3/ Comment avez-vous obtenu le statut d'étudiant-entrepreneur ?
J’ai candidaté en ligne pour la session du mois d’octobre, un mois après mon arrivée à l’IAE. Puis j’ai échangé avec un jury, à qui j’ai expliqué l’origine du projet, sa mission et ses ambitions. Un mois après, j’avais acquis le statut. Ça a été assez rapide et peu encombrant d’un point de vue administratif.
4/ Parlez-nous de l'accompagnement d'UbeeLab dans votre projet ?
Dès le départ, j’ai pu être accompagné par Alexandre Savin, le chef du Service Entrepreneuriat de l’Université de Bordeaux. Lors de notre première rencontre, nous n’avions ni modèle économique établi, ni protection juridique, ni connaissance des subventions diverses auxquelles nous pouvions prétendre. Avec son soutien, l’Hexacup est passé d’une application cool qui explose à un projet viable et structuré. C’est une présence indispensable pour que projet puisse passer un cap.
Pouvoir profiter d’une figure d’expérience est fondamental, surtout pour l’équipe de notre association, exclusivement composée de jeunes, qu’ils soient alternants, stagiaires ou bénévoles, comme moi.
